Carte à jouer ancien : Thuin des années 1925 – Beffroi

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Beffroi de Thuin

Selon mes sources , ces cartes dates des année 1925 – 1927

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Détails de l’article

La tour de l'ancienne collégiale Saint-Théodard, construite sans fondations sur la roche schisteuse, est incontestablement médiévale et doit dater de l'époque du plus grand essor de la ville. Plus précisément dans la période entre 1153 et 1164 lors des séjours du prince-évêque Henri de Leez qui décide de faire ériger une tour pour l'église, dont le chapitre date de cette époque.

Les dates plus récentes inscrites sur la muraille sont celles de restauration ou d'exhaussement du bâtiment originel1.

Les fouilles entreprises sur la place du Chapitre à la fin du xxe siècle, révèlent l'existence de trois édifices religieux successifs. Une chapelle probablement carolingienne, une église romane dont le beffroi actuel était le clocher et une église gothique du xvie siècle construite sur les vestiges de la précédente. Au moment de sa destruction en 1811, pour faire une « place à danser », la nef avait une longueur de 20 mètres et une largeur de 18 mètres. Elle se dressait à l'est de la tour sur le côté sud de la place du Chapitre.

L'évolution en fait en même temps qu'un clocher, une tour communale, le seul beffroi de la principauté de Liège. Un compte de 1641 parle du « berfroy des cloches de ceste ville » et un accord intervenu en 1667 entre le Magistrat, pouvoir communal et le Chapitre, indiquent que chacun d'eux a le droit de posséder une clé du clocher.

Une tempête de 1662 détruit le toit du beffroi. La flèche actuelle est l'œuvre d'Everard, maître charpentier à Beaumont, avec l'aide d'Andry Dagnelie, charpentier thudinienJean-Baptiste Chermanne procède à une restauration sommaire des parements extérieurs de la tour et à des réparations importantes à la collégiale en 1754.

La tour étant « bien communal » échappe à la nationalisation des biens du clergé lors de l'annexion des territoires qui forment actuellement la Belgique par la France, et ainsi à la vente et démolition.

Touché par l'artillerie allemande le 24 août 1914, les dégâts subis par la flèche seront définitivement réparés en 1952 par les charpentiers Michot, père et fils, de Lobbes.

La dernière restauration date de 2004, date à laquelle le carillon fut automatisé pour jouer les heures et demi-heures

Informations complémentaires

Poids0,081 kg
Dimensions11,5 × 11 × 7 cm
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